Ostréisud

Mes huitres de captage, table en terre

Ces huitres furent collées début 2019, elles sont nées à Arcachon. Elles n’ont pas bien profité de leur premier printemps à cause de la marée verte de picochlorum et sont arrivées à maturité trop tard pour les fêtes de fin d’année. Elles ont fait une belle pousse au printemps mais à cause du confinement je n’ai pas pu les vendre. Cet été elles sont devenus laiteuses et je dois maintenant attendre qu’elles se refassent une santé.

L’échantillon que j’ai ouvert m’a agréablement surpris, elles sont déjà d’un niveau plus que correct. Dans quelques semaines, profitant de la pluie qui a bien enrichie la lagune de Thau la semaine dernière, elles seront bien charnues pour la reprise de la vente à Gilly sur Isère.

Tables du large, huitres triploïdes et plates de Bouzigues

Les plates sont magnifiques et il n’y a pas de mortalité visible. Elles seront matures pour la vente plus tôt que d’habitude, comme les creuses naturelles. Peut être dès début octobre.

Sur la photo ci-dessous vous pouvez voir la pousse des huitres triploïdes sous la forme d’un liseré blanc, appelé dentelle, prolongeant la partie inférieure de la coquille. La croissance de l’huitre se fait en deux temps.

D’abord l’huitre étend son manteau pour déposer sa dentelle. Ensuite elle va monter sur sa dentelle pour pouvoir agrandir la partie supérieure de sa coquille.

Dans l’étang de Thau la dentelle n’est pas brisée par les mouvements dans les poches, l’huitre peut ainsi grandir sans être entravée

Visites de mes tables ostréicoles dans la zone Mèze – Marseillan

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